Sine qua non
Il faut aimer le pécheur et haïr le péché.
Cette distinction est de première évidence. Mais il convient de remarquer que l’un et l’autre de ces sentiments sont liés. A mesure que l’on hait davantage le péché, notre amour pour le prochain va croissant. A contrario, si l’on ne hait pas le péché, on se montrera incapable d’aimer le prochain d’un amour surnaturel.
La haine du péché est condition sine qua non de l’amour véritable du prochain.